SHIMANO EPIC ENDURO - 10 avril 2016

Gof et moi avions pris RDV, comme en 2014 lors de la première édition du SEE, sur les pentes du Caroux, mais au départ d'Olargues (34) cette fois pour parcourir "l'Enduro ultime" comme l'organisateur aime à définir son épreuve.

Sûr que pour parcourir les 110 km agrémentés de près de 4800 mètres de denivelé à la journée, il fallait quand même s'accrocher.

En bons picards, les dernières "spéciales" roulées pour s'entraîner dataient de fin janvier et s'arpentaient au guidon d'un vélo de CX... Alors, pour se faire au terrain, je m'étais rendu sur les lieux une semaine avant pour repérer 4 des 9 SP que nous allions courir.

Le principe est simple 3 boucles (32-44-32 km) à parcourir en respectant des portes horaires, en fonction des distances parcourues, un "EPIC" de bronze, d'argent ou d'or était décerné. Toutes les SP sont chronométrées, la plus longue, je l'ai descendu en 25 minutes (!), sur une voie romaine complètement défoncée, jonchée de marches, d'épingles, de sauts, mais aussi une remontée de plus de 4 min (!),  le tout à vue...

L'histoire était la même qu'en 2014, terminer ensemble avec le frangin, et se faire plaisir, sans se faire mal, si possible en s'épargnant de casser le vélo.

Pour arriver à nos fins, il nous a fallu presque 13 heures au total avec un départ nocturne (ainsi que les 2 premières spéciales) à 4h45 du matin.

Nous étions sur près de 800 concurrents, 569 à finir la boucle 1, 470 à aller jusqu'à la boucle 2 puis 293 d'entre nous ont réussi à terminer les trois boucles.

Geoffroy d'une nature plus prudente que moi, un peu moins à l'aise dans le défoncé et après une crevaison dans la SP2, descendra à sa main et s'attachera à rester vivant, sans aucune prétention chronométrique... Pour ma part, j'étais un peu plus ambitieux, secrètement, je voulais faire mieux que ma 42ème place il y a deux ans, alors même que je n'avais pas joué à fond le chrono.

C'est dès les premières SP nocturnes que mon chrono final (+ d'1h30 !) s'est joué car nous sommes montés (trop) tranquillement dans la nuit, de trop nombreux pilotes s'étaient présentés avant nous au départ des SP et j'ai bouchonné (le comble !) surtout dans la 1 et à peine moins dans la 2, les dépassements ne pouvant se faire que si le pilote sur lequel on revient veut bien vous laisser passer sinon "en musclant" le passage dans certaines passages plus ouverts. J'y perds vraiment beaucoup de temps mais la journée allait être longue et c'est aussi le physique dans les remontées erreintantes (m'obligeant à passer à pied) qui ont aussi fait mal.

Restent des images fortes, celle d'un levé de soleil lors d'un chrono, des paysages et une ambiance presque magiques. Aussi des sensations de pousser le corps dans ses retranchements, notamment pour tenir le guidon à une vitesse suffisante pour ne pas buter sur les obstacles, un grip exceptionnel sur certaines SP grâce à une météo idéale et la joie de partager ça avec Gof.

Au final, je termine 52ème scratch, sans avoir chuté, relevant tous les "défis" techniques à la descente, ni abimé mon vélo (qui ramasse sévère quand même). En regardant de plus près, mon classement de la première boucle confirme mon ressenti, je termine 85ème alors que dans la boucle 3, je suis classé 35ème.

Quelques regrets, mais vite effacés par la satisfaction d'être allé au bout d'une épreuve hors normes, extrêmement exigeante tant au plan technique, physique que de l'engagement.

http://www.endurotribe.com/2016/04/shimano-epic-enduro-2016-le-classement-scratch/

http://www.endurotribe.com/2016/04/shimano-epic-enduro-2016-resultats-detailles-par-speciales/

http://shimanoepicenduro.com/

Merci aux partenaires #Asterion#TribesportGroup

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Comments

[turtlebike]

Merci les frangins pour ce post ... dépaysant et bravo pour la perf ! Yesssssssssssssssss !

[gerald]

Bravo à tous les deux, c'est vraiment impressionnant!!

Parcourir cette distance avec un tel dénivelé et toutes les difficultés techniques ça force le respect!!

Superbes photos par ailleurs...

Gerald